L’opération de Bel Air, Solino et Bas de Delmas a été préparée dans une très grande discrétion. Les habitants du quartier de Solino ont été surpris du début des affrontements.
L’opération avait été différée une première fois en raison des fuites. Des chefs de gangs avaient été informés au préalable. Suite à cet échec les autorités policières avaient lancé une investigation. Au moins 4 policiers, complices des gangs, ont été interpellés par la police judiciaire.
Le porte parole de la Police, le commissaire Michael Ange Louis Jeune, se garde de révéler l’identité des ces policiers bandits. Ils étaient affectés aux unités BIM, BOID et Udmo.
Les enquêteurs de la police judiciaire s’évertuent à retracer les dégâts commis par ces policiers bandits.
En outre les forces de l’ordre n’ont toujours pas révélé l’identité des policiers bandits appréhendés lors de l’opération contre l’un des chef de gang de 400 Marozos, propriétaire de l’hôtel Anvahi.
Au moins trois autres policiers, dont un inspecteur responsable d’une unité d’élite de l’Apena, avaient été tués lors de cette opération.
De plus les forces de l’ordre sont à la recherche d’un autre policier chef de gang à Delmas. Benoît Yvenson, affecté à l »Udmo a pu s’enfuir alors qu’il affrontait une patrouille de la Police suite au détournement d’un camion de commerçants et de marchandises.
Le porte parole, faisant echo aux déclarations du chef de la PNH, exhorte les policiers bandits à se ressaisir. Ils ne pourront plus continuer à jouer dans deux camps opposés.
LLM / radio Métropole Haïti
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