Accompagné d’autres représentants du gouvernement, notamment des ministres de la Santé Publique et de la Population, des Affaires Sociales et du Travail, du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, ainsi que des directeurs généraux du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES) et de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA), Alix Didier Fils Aimé a exprimé sa volonté d’être présent, solidaire et à l’écoute des déplacés, rapporte un communiqué.
En effet, la situation d’insécurité qui règne dans le pays depuis plusieurs années, où des bandits armés ont attaqué plusieurs quartiers de la capitale et certaines villes de province, a contraint des milliers de familles à quitter leur domicile pour échapper à la violence des gangs.
Cette rencontre avec les représentants des camps de déplacés visait à les rassurer qu’ils ne sont pas abandonnés. « L’État ne vous abandonne pas », a déclaré fermement le chef du gouvernement, qui a exhorté chaque membre de son équipe à assumer pleinement ses responsabilités, tout en lançant un appel vibrant à la solidarité nationale. « Institutions, citoyens et représentants des camps : nous devons unir nos efforts pour améliorer le quotidien des déplacés », a-t-il insisté.
Le gouvernement a toutefois promis l’accès à l’eau potable, les soins aux nourrissons, l’assainissement, la distribution de kits hygiéniques et le renforcement de la sécurité. Le Premier ministre a donné des instructions claires aux ministres et directeurs concernés pour une réponse rapide et concrète à ces urgences.
Mais au-delà de l’assistance immédiate, il a rappelé une priorité fondamentale : rétablir la sécurité nécessaire pour permettre aux déplacés de retrouver leurs foyers et leurs familles, dans la dignité, écrit la Primature.
Wallace Elie
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