La nouvelle, initialement révélée par Reuters, intervient dans un contexte de mutation accélérée du secteur technologique, largement influencé par les avancées de l’intelligence artificielle (IA). Le marché du travail américain, déjà fragilisé depuis plusieurs mois, enregistre une baisse d’activité notable, particulièrement dans les entreprises de la tech.
D’après un rapport déposé en 2024 auprès de la Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi, Amazon emploie plus de 350 000 personnes. L’entreprise justifie cette réduction de postes par les gains de productivité permis par l’automatisation et l’IA. En juin dernier, son PDG Andy Jassy avait d’ailleurs affirmé, dans un message adressé aux employés, que les progrès technologiques permettraient à terme de réduire la dépendance à la main-d’œuvre humaine.
Ce nouveau plan s’inscrit dans la continuité d’une série de suppressions d’emplois entamées en 2023, lorsque le géant du e-commerce avait déjà supprimé 27 000 postes au sein de plusieurs divisions, dont Amazon Web Services et les ressources humaines. À l’époque, Andy Jassy avait invoqué le ralentissement économique mondial pour expliquer cette réorganisation, rappelle CNN.
Ces nouvelles coupes budgétaires relancent le débat sur les conséquences sociales de l’automatisation. Tandis que certains redoutent une érosion massive de l’emploi, plusieurs spécialistes de l’intelligence artificielle appellent à la prudence, soulignant que les données actuelles ne confirment pas encore un lien direct entre IA et destruction d’emplois à grande échelle.
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