Avec un programme assez riche, le symposium a permis aux participants de mettre leurs efforts pour atteindre des objectifs fixés à l’avance. Les organisateurs ont pu compter sur l’engagement des participants à se mobiliser pour relever les défis posés par la crise humanitaire que traverse le pays.

La première journée, dédiée au journalisme humanitaire, a mis en lumière les nouveaux défis auxquels sont confrontés les journalistes. Comprendre la nouvelle réalité des événements qu’ils couvrent constitue un avantage considérable pour ces professionnels de la presse. Plusieurs questions essentielles ont été soulevées, parmi lesquelles: Comment intervenir sur un terrain de conflits armés ? Comment se protéger tout en faisant son travail ? Comment ne pas constituer un obstacle aux autorités tout en exerçant son métier ? Et surtout, comment faire son reportage tout en respectant la dignité des victimes?

Un trio de spécialistes bien outillés dans le domaine humanitaire a animé cette journée du 22 août, en partageant leur expertise avec plus d’une cinquantaine de journalistes participants, qui ont exprimé leur satisfaction à l’issue des débats.

Odonnel Pierre Louis, docteur en philosophie politique, spécialiste des questions humanitaires, anthropologue, et actuel Directeur aux Affaires Académiques à l’École Normale Supérieure a ouvert les discussions avec un exposé sur le thème : “Le journalisme humanitaire et le respect de la dignité humaine”. Yvon Edoumou, chef de Communication du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), a ensuite abordé “Le journalisme humanitaire et les défis sur le terrain”. Enfin, Abdoul Nasser, spécialiste en genre à ONUFemme, a traité le thème: “L’humanitaire, un défi multidimensionnel”, en insistant sur la question du genre.

La deuxième journée a été consacrée en grande partie aux ateliers. Ces séances de travail ont permis aux institutions évoluant dans l’humanitaire de se concentrer sur un objectif commun qui est d’améliorer la coordination de la réponse humanitaire en vue d’atteindre les résultats escomptés. L’enthousiasme des partenaires locaux et internationaux présents témoigne de l’importance de ce type d’initiatives pour renforcer les efforts dans ce secteur. Il a été recommandé aux opérateurs d’harmoniser et de synchroniser leurs actions sur le terrain.

Ce symposium a ouvert de nouvelles perspectives sur la manière d’aborder les problèmes relatifs à la crise humanitaire en Haïti. Ces trois jours d’échanges ont clairement montré que la collaboration et la multiplication des efforts sont indispensables pour répondre efficacement à cette situation d’urgence.

Le Ministre des Affaires Sociales et du Travail, Georges Wilbert Franck, et la Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies, Ulrika Richardson, ont, quant à eux, soutenu les appels répétés du Premier Ministre Garry Conille à entreprendre des actions solidaires pour faire face à la crise.

Lors de la clôture du symposium, le Premier Ministre, dans son discours, a réaffirmé la détermination du Gouvernement et du Conseil-Présidentiel de Transition à œuvrer pour le retour des familles déplacées dans leurs foyers. Il a également appelé chaque secteur à prendre ses responsabilités et à contribuer activement à la résolution de la crise.

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