« Dans de trop nombreuses situations d’urgence humanitaire, le manque de financement empêche les organismes d’aide d’atteindre les personnes qui ont besoin d’une aide vitale, ce qui est déchirant », a déclaré Joyce Msuya, Secrétaire générale adjointe par intérim aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence.
Joyce Msuya a précisé que le financement du CERF est une injection de fonds d’urgence de dernier recours pour éviter le pire et sauver des vies lorsque les autres financements humanitaires sont insuffisants. «Nous avons besoin d’urgence d’une attention accrue et soutenue des donateurs pour ces crises sous-financées», a-t-elle ajouté.
Selon le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), ce nouveau programme de financement du CERF soutiendra les opérations humanitaires dans les pays en proie à des années de conflit et de déplacements, exacerbés par les chocs et les tensions climatiques. Outre Haïti, qui reçoit 9 millions de dollars, d’autres pays bénéficient également de ce fonds, notamment le Myanmar (12 millions de dollars), le Mali (11 millions de dollars), le Burkina Faso (10 millions de dollars), le Cameroun (7 millions de dollars), et le Mozambique (7 millions de dollars). Des pays confrontés à des catastrophes naturelles, telles que la sécheresse et les inondations causées par El Niño, comme le Burundi (5 millions de dollars) et le Malawi (4 millions de dollars), sont aussi concernés.
Plus d’un tiers de ce nouveau financement du CERF, géré par OCHA, soutiendra les opérations d’aide au Yémen et en Éthiopie, où les populations sont aux prises avec l’impact combiné de la faim, des déplacements, des maladies et des catastrophes climatiques.