L’arrestation de deux journalistes, en complicité avec des bandits la semaine écoulée et la publication d’un rapport de la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) révélant les liens d’une dizaine de journalistes avec des chefs de gangs, contribuent à ternir d’avantage l’image de la presse haïtienne.
Le rapport de la direction centrale de la Police judiciaire, réalisé à partir des révélations d’un journaliste, lève un peu le voile sur des pratiques néfastes pour la société.
De nombreux observateurs étaient choqués par la complicité entre des criminels et des journalistes. Ces derniers exprimaient ouvertement leur allégeance à ces caïds.
De nombreux spécialistes en communication plaident pour des législations sur le fonctionnement des réseaux sociaux. Ils dénoncent des temps d’antenne accordés à ces chefs de gangs qui terrorisent la population.
Le rapport de la Police judiciaire doit ouvrir la voie à des poursuites à l’encontre des personnes indexées.
LLM / radio Métropole Haïti
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