Un calendrier ajusté pour répondre aux contraintes
Face aux défis logistiques et au temps restreint entre novembre et février, le Conseil de Transition Politique (CPT) et le CEP ont convenu sur un calendrier qui leur permettra de réaliser les joutes électorales dans le pays. D’après le Conseiller-Président, Frisnel Joseph, membre du CPT, la période de 90 jours prévue pour la préparation des élections s’est révélée insuffisante, justifiant ainsi l’extension du processus jusqu’à la mi-mai 2026 soit au moment de l’investiture du nouveau président qui serait élu à l’issue de cette élection.
Cette décision vise à garantir une organisation ordonnée et transparente des scrutins, dans un contexte où la stabilité politique et la confiance des électeurs restent fragiles.
Les grandes étapes du processus électoral
Le calendrier publié par le CEP s’étend sur plusieurs mois, débutant en novembre 2025.
Du 19 au 24 novembre 2025 : inscription des partis politiques.
Le 28 novembre : publication de la liste officielle des partis agréés.
Du 1er au 15 décembre : dépôt des candidatures.
Du 16 au 19 décembre : période de contestation.
Le 22 décembre 2025 : annonce de la liste définitive des candidats.
La campagne électorale du premier tour se tiendra du 26 décembre 2025 au 31 janvier 2026. Le scrutin aura lieu le 1er février 2026, simultanément pour les élections présidentielles et législatives.
Les résultats partiels seront publiés le 13 février, suivis des contestations du 16 au 21 février, avant la proclamation officielle des résultats le 26 février 2026.
Le second tour, qui inclura également les élections locales, se déroulera le 12 avril 2026. Les résultats définitifs seront rendus publics le 8 mai 2026, ouvrant la voie à l’investiture présidentielle le 14 mai 2026.
Un financement déjà sécurisé
Le financement du processus électoral entièrement garanti, a confié une source à notre rédaction. Une enveloppe de 65 millions de dollars américains a été allouée pour couvrir les dépenses liées à l’organisation : logistique, formation du personnel électoral, sécurité des bureaux de vote, impression du matériel et transmission des résultats.
Ce budget initial est renforcé par des fonds additionnels prévus dans la nouvelle loi de finances, afin de prévenir tout imprévu et d’assurer la fluidité du processus du premier au second tour, y compris pour les élections locales.
