Né dans un environnement où la musique urbaine est à la fois un cri et un miroir, Hirmma a très vite compris la puissance de la parole. Chaque morceau qu’il livre est une onde de choc, un témoignage puissant, une dénonciation, une revendication. Son rap ne flatte personne, il interroge, il dérange, il éveille. À travers ses textes, il capture la réalité de la rue, les espoirs étouffés, les injustices ignorées et la soif de reconnaissance d’une jeunesse abandonnée, mais encore debout.
Hirmma ne cherche pas à plaire, il cherche à impacter. Son rap est frontal, sans masque, sans artifice. Ce qui le distingue, c’est sa capacité à dire ce que beaucoup taisent, avec des mots crus, sincères, ancrés dans le vécu. Chaque phrase est une frappe, chaque refrain une claque. Il ne raconte pas une histoire, il la vit, il la crie, il l’impose.
Dans un univers musical où trop souvent les artistes s’uniformisent, Hirmma trace sa propre voie, fidèle à ses origines, à son vécu, à sa vision. Il ne copie pas les tendances, il crée un son, un style, une signature. Il est ce choc nécessaire, ce déséquilibre salutaire, cette force qui oblige le rap ivoirien à se remettre en question.
Hirmma, ce n’est pas qu’un artiste, c’est un signal. Une secousse créative, un message clair, une voix qu’on ne peut plus ignorer. Le rap en Côte d’Ivoire tremble, et le nom qui résonne dans la vibration, c’est le sien.