Le débat sur le processus électoral vire à l’affrontement

L’objectif affiché était, informer sur l’état d’avancement des travaux du CEP, discuter des enjeux électoraux, recueillir les avis des acteurs politiques et encourager un dialogue ouvert. Mais la réalité en a décidé autrement. Les échanges, souvent houleux, ont révélé un profond désaccord sur la nécessité d’organiser des élections dans le contexte actuel.

Danio Siriac, représentant de l’Organisation du Peuple en Lutte(OPL), a dénoncé une démarche « tardive et inadaptée » face à l’insécurité et aux déplacements internes massifs qui affectent la population. Selon lui, il est impératif de restaurer un climat sécuritaire avant d’envisager tout processus électoral.

Ardouin Esther Louis-Charles, du Réseau des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), partage cette préoccupation mais s’oppose à une nouvelle transition politique. Il plaide pour un cadre propice à l’organisation des scrutins, estimant qu’un nouveau report nuirait davantage à la stabilité du pays.

Cette journée, censée renforcer la légitimité du CEP, a surtout mis en lumière la profonde fracture entre les protagonistes. L’avenir du processus électoral demeure incertain, alors que le pays reste plongé dans l’instabilité.

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