Avec seulement 131 votes en faveur de la censure, bien loin des 288 requis pour faire tomber le gouvernement, l’opposition a montré ses divisions. Le Parti socialiste et le Rassemblement national, qui ont choisi de ne pas soutenir cette démarche, illustrent l’absence d’une coalition d’opposition suffisamment large pour inquiéter l’exécutif.
Pour François Bayrou, ce vote symbolise à la fois un premier test réussi et un rappel des rapports de force actuels au sein de l’hémicycle : une majorité solide mais surveillée, face à une opposition fragmentée et en quête de cohésion.