«Nous demandons au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) de trancher une fois pour toutes sur le dossier des trois membres du Conseil, inculpés en vertu de l’article 2 du décret créant le Conseil », a déclaré M. Conille, ajoutant que cette décision est nécessaire pour assurer la transparence et la confiance du public.
Le Premier Ministre a également souligné qu’il est de la responsabilité du CPT de clarifier sa position et de statuer sur cette affaire, car la population exige des réponses.
Il est à rappeler que le rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), publié le 2 octobre 2024, a recommandé des poursuites contre les trois Conseillers-Présidents pour abus de fonction, versement de pots-de-vin et corruption passive. L’enquête est sous la supervision du juge instructeur Benjamin Félismé, qui a convoqué le 14 novembre prochain, Raoul Pascal Pierre-Louis, ancien Président du Conseil d’administration de la BNC.
En parallèle, plusieurs signataires de l’accord Montana, notamment l’Accord du 21 Décembre, ont pris position pour une mise à l’écart des Conseillers-Présidents impliqués dans l’affaire de corruption à la BNC et inculpés au Cabinet d’instruction.