Le coordonnateur du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) serait à l’origine du blocage de la participation des organismes de défense des droits humains au Conseil Électoral Provisoire (CEP). C’est la déclaration formelle du coordonnateur de Défenseurs Plus, M. Anthonal Mortimé, qui affirme que M. Pierre Espérance semble exercer une influence sur certains conseillers-présidents. M. Mortimé ajoute qu’il ne sait pas si les membres du CPT craignent d’éventuelles révélations de la part du coordonnateur du RNDDH.
De plus, M. Mortimé assure que M. Espérance aurait proposé les noms de trois autres personnalités pour occuper le siège réservé aux organismes de défense des droits humains. Des accusations graves, d’autant plus que M. Mortimé rappelle que ce n’est pas la première fois que le coordonnateur du RNDDH agirait ainsi. Il aurait déjà poussé le président Jocelerme Privert à écarter un représentant des organismes de défense des droits humains au profit de son propre candidat.
Toutefois, une autre organisation impliquée dans le processus de désignation avait déjà émis des réserves. Selon eux, un conseiller électoral aurait mené des négociations qui ont favorisé l’élection de M. Gédéon Jean.
Par ailleurs, le conseiller Frinel Joseph a indiqué la semaine dernière que les leaders des organisations de défense des droits humains n’étaient toujours pas parvenus à s’accorder sur un candidat unique. Il prédit qu’en fin de compte, le CPT devra intervenir pour compléter la composition du CEP.
LLM / Radio Métropole Haïti
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