Les principaux partenaires d’Haïti entendent utiliser l’arme des sanctions dans le cadre des efforts pour combattre la violence des gangs.
L’ambassadeur des États Unis à Port-au-Prince, M. Denis Hankins, a indiqué en début de semaine, à radio Métropole, que son pays entendait poursuivre sur cette lancée après les sanctions à l’encontre de l’ex président Michel Martelly.
Pour le moment il s’agit de sanctions économiques contre M. Martelly, accusé d’implication dans le trafic de la drogue et le financement des gangs, avait précisé le diplomate. Les gouvernements américain et Haïtien continuent de scruter les listes, et le diplomate annonce que d’autres personnalités seront bientôt sanctionnées.
De son côté, l’ambassadeur de France, M. Fabrice Mouriez , juge que ces sanctions sont utiles et efficaces. Il précise que ces sanctions sont d’autant plus importantes que les outils pour lutter contre l’impunité en Haïti sont en panne. De plus les diplomates font valoir que l’objectif est de provoquer un changement de comportement.
La France a déjà sanctionné une quinzaine de personnalités haïtiennes accusées d’être impliquées dans le financement des gangs. Ces gens sont interdites d’entrée sur le territoire français et leurs comptes ont été gelés.
Par ailleurs le Canada s’est réjouit des sanctions à l’encontre de M. Martelly, déjà sanctionné par le gouvernement de Justin Trudeau.
Le Canada était le premier à recourir à cet outil.
Toutefois les Nations Unies n’ont jamais pu mettre en branle ce processus. Annoncées depuis octobre 2022, les sanctions de l’ONU ont été bloquées par la Russie et la Chine au conseil de sécurité.
LLM / radio Métropole Haïti
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