Issu d’un vaste processus de consultations publiques entamé en juillet 2024, le document vise, selon la Primature, à répondre aux attentes populaires en matière de gouvernance, de justice sociale et de transparence.
« Ce texte est celui du peuple », a déclaré Me Lauture, saluant au passage le rôle essentiel des médias dans la vulgarisation des enjeux liés à cette réforme majeure.
L’avant-projet introduit plusieurs innovations significatives, parmi lesquelles : l’obligation de consacrer 4 % du PIB à l’éducation, la transformation de l’ULCC en une institution indépendante, la promotion accrue des jeunes et des femmes dans les affaires publiques, ainsi que la fusion des fonctions de Chef d’État et de Chef du Gouvernement, confiant au Président la gestion directe des finances publiques.
Le texte prévoit également une réduction du nombre de ministères à quinze, ainsi qu’une décentralisation budgétaire en faveur des collectivités territoriales, afin de rapprocher davantage les citoyens des services publics.
Cette initiative s’inscrit, précise la Primature, dans la dynamique de transition conduite par le CPT et le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, avec en ligne de mire l’organisation d’un référendum et la tenue d’élections inclusives, conformément à l’Accord du 3 avril 2024.