Déclarée coupable de « détournements de fonds publics» dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires européens, l’ancienne présidente du Rassemblement national voit ainsi son avenir politique menacé. La décision du tribunal, bien qu’inférieure aux réquisitions du parquet, est assortie d’une exécution immédiate, interdisant toute participation à une élection dans l’immédiat.
Marine Le Pen, qui a quitté la salle avant la fin du verdict, n’a pas réagi officiellement, mais ses proches dénoncent une «justice politique». Son parti, le RN, pourrait être contraint de revoir sa stratégie pour la prochaine présidentielle, alors que Jordan Bardella émerge comme un successeur potentiel.