Selon l’organisation, cette démarche marque une avancée significative dans la lutte contre ce fléau, considéré comme l’une des principales entraves au bon fonctionnement de l’administration publique et un frein au développement économique et social du pays.
Le rapport de l’ULCC met en lumière de vastes opérations de corruption au sein de la diplomatie haïtienne. «Nou Pap Konplis» a souligné que ces révélations sont également le fruit des efforts de la chancelière haïtienne, qui a pris des décisions courageuses depuis son arrivée à la tête du Ministère des Affaires Étrangères (MAE).
Cependant, Nou Pap Konplis ne s’arrête pas là. L’organisation a exhorté les autorités, en particulier le ministre de la justice et le chef du parquet, à agir rapidement contre les personnes identifiées dans le rapport de l’ULCC pour détournement de biens publics.
Elle a rappelé les dispositions de l’article 54 de la loi du 21 mars 2014, qui prévoit la prévention et la répression des actes de corruption, et a insisté sur la nécessité de donner l’exemple pour les générations futures.
La structure a également appelé le chef du gouvernement et le Conseil de Politique et de Transparence (CPT) à accompagner l’ULCC dans sa lutte en renforçant son cadre juridique. Elle propose de modifier le décret du 8 septembre 2004, qui régit l’ULCC, afin de rendre cette institution plus forte et plus indépendante, pour qu’elle puisse mieux accomplir sa mission.