Le Conseil présidentiel de Transition qui a l’exclusive autorité de mettre en place cette structure de contrôle de l’action gouvernementale n’a pas encore officiellement communiqué le choix des membres de l’OCAG. Sinon, une première ébauche de proposition est soumise au chef du gouvernement mais ce document ne ferait pas l’affaire de l’équipe dirigeante de la Primature.

Selon l’accord prévoyant la mise en place de l’OCAG, le gouvernement peut être mis à pied s’il ne parvient pas à se montrer efficace. Alors que l’un des chantiers prioritaires de l’équipe de Conille est l’organisation des élections au plus tard en 2025, le chef du gouvernement est encore sceptique sur ce point.

Il en ressort une épée de Damoclès sur la tête du numéro un de la Primature qui, dans une entrevue sur BBC, a émis des inquiétudes quant au respect de la date fatidique du 7 février 2026 pour passer le pouvoir à une nouvelle équipe issue des élections.

L’Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale fait donc peur au Premier ministre qui, près de trois mois après son installation, multiplie encore des rencontres et visites sans envoyer des signaux clairs et convaincants sur les problèmes cruciaux à aborder, notamment l’insécurité.

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