Comment redorer le prestige du journaliste haïtien, c’est l’une des principales préoccupations de la corporation. La diffusion d’un rapport de la Police judiciaire révélant la complicité entre une dizaine de journalistes et des chefs de gang ainsi que l’arrestation de deux journalistes, en lien avec le gang de 400 marosos, ont contribué à ternir d’avantage l’image de la profession.
Le secrétaire général de l’association des journalistes haïtiens (AJH), M. Jacques Desrosiers, est attristé par cette situation. Il plaide pour une législation pouvant réguler la pratique de cette profession. Il y a un vide juridique en la matière.
Aucune législation ni sur la Presse ni sur Internet. De nombreux citoyens continuent de tirer la sonnette d’alarme sur la jungle que constitue les médias en ligne.
Interrogé sur la possibilité de créer un ordre des journalistes, M. Desrosiers admet qu’il n’avait pas été informé de cette possibilité offerte sous l’administration de Jovenel Moïse.
Un ordre peut permettre à la corporation de réguler et de mieux contrôler la pratique de la profession. La législation actuelle, datant de 1986, est désuète en raison notamment de l’absence d’un ministère de l’information.
LLM / radio Métropole Haïti
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