Selon lui, le CPT, créé pour combler le vide laissé par le départ d’Ariel Henry en mars 2024, peine à remplir ses missions. « Le Conseil est bloqué », clame M. Joseph, qui dénonce les divisions internes et un climat de méfiance grandissant entre ses membres.
Il pointe du doigt plusieurs manquements, notamment l’abandon de l’adoption d’un code d’éthique et un flou autour des finances du Conseil. Plus grave encore, il critique la présidence tournante mise en place, qu’il juge responsable de la paralysie actuelle.
Malgré des avancées comme l’installation d’un nouveau gouvernement et la création du Conseil électoral provisoire, l’essentiel reste à faire. Frinel Joseph propose quatre mesures urgentes, organiser une retraite pour apaiser les tensions, rouvrir le dialogue avec la société civile, communiquer régulièrement avec la population et enfin, adopter un décret clé pour permettre au Conseil électoral de progresser.
« Il est temps de retrouver notre mission et de faire preuve de courage politique », insiste-t-il. L’avenir de la transition semble plus incertain que jamais. Le CPT devra-t-il se réinventer ou céder à la paralysie ? La balle est désormais dans leur camp.