« La CARICOM persiste à consolider un statu quo mortifère », dénonce l’Initiative, accusant l’organisation d’ignorer délibérément les propositions des mouvements sociaux, des universitaires, des femmes, des jeunes et de la diaspora. Cette posture contribuerait, selon le communiqué, à fragiliser davantage la légitimité de l’action régionale en Haïti et à alimenter la méfiance populaire.

Face à cette situation, l’Initiative du 24 avril 2025 propose une alternative fondée sur une gouvernance bicéphale. Celle-ci inclurait un président de transition issu de la Cour de cassation et une équipe gouvernementale chargée de mettre en œuvre un plan de gouvernance citoyenne, déjà validé par plus d’une centaine d’organisations à travers le pays.

L’organisation exige l’ouverture immédiate de consultations véritablement inclusives, la transparence sur les critères et documents des discussions menées par le Groupe des Eminentes Personnalités de la CARICOM, ainsi que la publication des conclusions.

Enfin, l’Initiative prévient qu’en l’absence d’un changement de cap, elle se réserve le droit de lancer des actions citoyennes d’envergure pour défendre la souveraineté nationale et restaurer la dignité du peuple haïtien.

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