Selon eux, certains conteneurs resteraient bloqués plus de six mois sans être inspectés, retardant ainsi les procédures de dédouanement. Ces délais engendrent des coûts supplémentaires considérables — notamment en frais de surestaries et de stockage — que les opérateurs n’ont d’autre choix que de répercuter sur les prix à la consommation.
Les importateurs affirment être « pris en otage » par des lenteurs administratives et déplorent l’absence de transparence ainsi que le manque de réactivité de la part de Cap Terminal. Ils appellent à une intervention urgente des autorités compétentes — parmi lesquelles l’AGD, l’APN, le MCI, la CCI Nord, la Primature et l’ULCC — afin d’enquêter sur cette situation et de faire respecter les obligations de l’entreprise, y compris le remboursement des frais indus.
Faute de réponse rapide, les signataires menacent de porter l’affaire devant des instances internationales de régulation maritime et commerciale, telles que l’IMO, la Federal Maritime Commission ou encore la Federal Trade Commission.
