Trump n’exclut pas une grâce
Interrogé lors d’une conférence de presse le 30 mai, le président Donald Trump a déclaré qu’il “examinerait certainement les faits” si une demande de grâce lui était soumise. Bien qu’il ait reconnu ne pas avoir été sollicité officiellement, il a mentionné que “des gens y pensent”. Trump a également souligné que sa décision ne serait pas influencée par des considérations personnelles, malgré une relation passée avec Combs qui s’est détériorée depuis son entrée en politique .
50 Cent s’oppose fermement
Le rappeur 50 Cent, en conflit de longue date avec P. Diddy, a exprimé son opposition à une éventuelle grâce présidentielle. Sur Instagram, il a déclaré vouloir s’assurer que Trump soit pleinement informé de la situation, soulignant que Combs avait précédemment critiqué le président. 50 Cent a également annoncé la production d’une série documentaire intitulée “Diddy Do It ?”, centrée sur les accusations portées contre Combs .
Une décision aux implications politiques
La possibilité d’une grâce présidentielle pour P. Diddy intervient dans un contexte politique tendu, à l’approche de l’élection présidentielle américaine. Trump, qui a déjà accordé des grâces controversées par le passé, pourrait voir cette décision influencer son image auprès de l’électorat. La situation est d’autant plus complexe que des figures publiques, comme Kanye West, ont publiquement appelé à la libération de Combs .
Prochaines étapes
Le procès de P. Diddy devrait se poursuivre jusqu’à la mi-juin, avec un verdict attendu avant le 4 juillet. Aucune demande officielle de grâce n’a été soumise à ce jour, mais la situation reste en évolution, avec des implications juridiques et politiques majeures.