Selon M. Renois, le pays fait face à des menaces majeures : l’expansion des groupes armés, la paralysie des institutions et le risque d’une mise sous tutelle internationale. Pour lui, seule une concertation nationale pourrait redonner espoir à une population épuisée par la pauvreté et l’insécurité.
Parallèlement, le parti UNIR informe avoir entrepris des démarches auprès du gouvernement américain afin d’obtenir la prorogation de la loi HOPE-HELP, qui accorde à Haïti un accès préférentiel au marché américain pour les produits textiles. Le non-renouvellement de cette loi, avertit le parti, pourrait entraîner la perte de près de 30 000 emplois directs et affecter des dizaines de milliers de familles vivant déjà dans la précarité.
UNIR exprime par ailleurs sa solidarité envers les travailleurs et les industriels du secteur textile, tout en souhaitant une amélioration des conditions de travail dès que la situation sécuritaire le permettra.
Dans son message, Clarens Renois appelle à une mobilisation nationale empreinte de courage et de dignité. « Le réel de l’Haïtien est fait de souffrance, de désespérance et de résignation. Il est temps d’agir pour préserver l’avenir du pays », écrit-il, exhortant les dirigeants à faire preuve de grandeur pour éviter à Haïti de sombrer davantage.
