Les droits durement acquis, tels que le droit de vote obtenu en 1950 ou encore la criminalisation du viol en 2005, paraissent aujourd’hui dérisoires face à la réalité quotidienne. Fuyant la terreur, nombreuses sont celles qui errent d’un camp de déplacés à un autre, sans sécurité ni espoir d’un lendemain meilleur. Selon l’ONU, plus d’un million de personnes sont actuellement déplacées en Haïti, une majorité étant des femmes et des enfants.
L’horreur atteint son paroxysme avec des crimes d’une brutalité inouïe, à l’image du drame d’Eliana Télémaque, décédée après avoir vu son nourrisson arraché de ses bras et jeté dans les flammes par des hommes armés. Devant ces atrocités, l’inaction des autorités choque et révolte.
Le Collectif Défenseurs Plus, à travers cette journée du 8 mars, appelle à des actions concrètes pour la protection des femmes et exhorte les dirigeants à assumer leurs responsabilités.
