Des résistants français, en octobre 1944. LC
RÉCIT – À 98 ans, Edmond Réveil a levé le voile sur l’exécution d’une quarantaine de militaires de la Wehrmacht, à Meymac en juin 1944, par des FTP. L’analyse des sols pour localiser les dépouilles débute ce mardi.
Il a soulagé sa conscience. Après presque 80 années de silence, Edmond Réveil a levé le voile sur le grand secret de la section résistante des FTP (Francs tireurs partisans) de Meymac, en Corrèze : l’exécution d’une quarantaine de soldats allemands et d’une femme française de la Gestapo, le 12 juin 1944. L’enregistrement de son témoignage, révélé par Le Parisien , a été consulté par Le Figaro.
Tout commence le 8 juin 1944. Edmond Réveil n’a alors que 18 ans. Il est entré dans le maquis à la fin de l’année 1943, comme agent de liaison. Il participe à l’attaque de l’école normale de filles, à Tulle, où une partie de la garnison allemande s’est établie. La résistance arrête 55 soldats. L’un d’eux est fusillé après avoir tenté de prendre la fuite.
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Encadrés par «une trentaine de résistants», les prisonniers faits par les FTP sont emmenés de fermes en fermes, mais aucun groupe de résistant ne veut d’eux. «On nous a dit : “On ne peut pas les garder”», témoigne Edmond Réveil. Le groupe…
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