Dans un communiqué transmis à la presse, le Comité exécutif de l’ONLCC déplore les dérives observées au sein de plusieurs institutions étatiques et organisations censées œuvrer contre la corruption. Selon ses fondateurs, l’initiative vise à instaurer une approche éthique, technique et citoyenne pour renforcer la transparence et la redevabilité au sein des institutions publiques.
L’Observatoire se fixe plusieurs objectifs, enquêter sur les pratiques de corruption, analyser les causes profondes du phénomène et proposer des solutions durables pour bâtir des structures publiques plus fortes et plus indépendantes.
« Trop souvent, la lutte anticorruption est instrumentalisée à des fins politiques », soulignent les responsables, qui s’engagent à agir avec impartialité et intégrité, en appliquant d’abord ces principes en interne.
Dirigé par Ricardo Fleuridor et Gilles Bernard, respectivement directeur exécutif et directeur adjoint, l’ONLCC entend jouer un rôle d’observateur vigilant et de force de proposition. Sa devise pourrait se résumer par cette maxime citée dans le communiqué : « La femme de César ne doit pas être soupçonnée. »
