«Nous avons dû suspendre l’admission de nouveaux patients, pleinement conscients que beaucoup d’entre eux n’avaient pas accès aux soins dont ils avaient désespérément besoin. Nous poursuivons nos efforts pour garantir que les conditions de sécurité soient suffisamment réunies pour reprendre pleinement nos activités. Malgré les engagements pris par les autorités, les risques restent élevés et notre capacité à poursuivre notre travail en Haïti est incertaine à mesure que nous avançons. Nous appelons toutes les parties à respecter notre mission médicale et humanitaire afin que nous puissions répondre aux besoins médicaux dans toute la mesure de nos capacités. », a déclaré Jean-Marc Biquet, chef de mission de l’association en Haïti.

MSF a précisé que la décision de suspendre ses services, bien que temporaire, avait été particulièrement difficile en raison des immenses besoins médicaux dans la capitale. «.

Après avoir dénoncé l’absence initiale de réponse de la police et du gouvernement haïtien suite aux attaques, l’association a rapporté avoir finalement pu établir un « dialogue constructif » avec les autorités.

« Néanmoins, le risque pour nos équipes et nos patients reste élevé, notamment dans les ambulances. En conséquence, nos transports de patients restent suspendus pour le moment et l’hôpital Turgeau reste fermé car il ne peut fonctionner que lorsque nous pouvons transférer en toute sécurité les patients vers d’autres établissements en cas de besoin », a précisé MSF.

Pour cette reprise partielle, les centres rouvriront leurs portes dans les hôpitaux de Tabarre, Carrefour et Cité Soleil, ainsi que dans la clinique Pran Men’m. Les services proposés incluent un soutien en santé mentale pour les victimes de traumatismes, des chirurgies d’urgence ainsi qu’un accompagnement pour les victimes de violences sexuelles.

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