Le décès de Déborah a suscité une vague d’indignation dans le secteur médical et au sein de la population. Mère d’un enfant de deux ans, cette professionnelle dévouée incarnait l’espoir et l’engagement en Haïti. Formée à l’Université Notre-Dame d’Haïti, elle avait fait le choix de rester dans son pays malgré les opportunités à l’étranger, prouvant son patriotisme et sa foi en un avenir meilleur.

Face à cette violence, les professionnels de la santé expriment leur frustration et leur inquiétude croissante. Ils dénoncent un climat sécuritaire qui menace ceux qui œuvrent pour le bien-être des citoyens. Les médecins demandent aux autorités des mesures urgentes pour garantir la sécurité des travailleurs et des habitants.

Cette tragédie survient dans un contexte où des gangs armés, notamment la coalition «Viv Ansanm», sèment la terreur dans la capitale, poussant des milliers de familles à fuir. La situation est devenue intenable pour les habitants de Port-au-Prince, pris au piège d’une violence qui ne cesse de croître.

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