Selon M. Jean, la rencontre avec Marco Rubio a permis de poser un diagnostic clair sur la situation sécuritaire en Haïti, avec un accent particulier sur les crimes transnationaux, tels que le trafic d’armes, de drogues et d’organes. Rubio a mis en cause certains acteurs politiques et économiques haïtiens, les accusant de jouer un rôle dans l’aggravation de la crise, cherchant à affaiblir le pouvoir en place pour leurs intérêts personnels.
Le secrétaire d’État américain a promis de réévaluer la position des États-Unis concernant la lutte contre ces crimes transnationaux et a exhorté les autorités haïtiennes à agir en amont pour résoudre la crise. De leur côté, le Premier ministre jamaïcain et la Première ministre de la Barbade ont réaffirmé leur soutien indéfectible à Haïti, mettant en avant les défis humanitaires et de gouvernance auxquels le pays fait face.
Les États-Unis, dans une note officielle, ont aussi condamné la violence des gangs et salué l’engagement de la police nationale haïtienne dans la stabilisation du pays.