Selon cette résolution, après le départ d’Edgard Leblanc, c’est le Conseiller-Président Smith Augustin qui doit prendre la tête du Conseil. Mais ce dernier est impliqué à fond dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC), ce qui aggrave la situation.
Selon une haute source diplomatique, l’installation de l’un des Conseillers-Présidents impliqués dans ce scandale pourrait provoquer un effondrement du CPT. Si le Conseil venait à disparaître, deux scénarios sont envisagés : l’intervention de la Cour de Cassation ou la mise en place d’un exécutif monocéphale sous l’autorité du Premier Ministre Garry Conille.
Alors que Smith Augustin est censé prendre les rênes du CPT dans quelques jours, la situation demeure incertaine. La Présidence a récemment fait savoir qu’elle prenait acte du rapport de l’ULCC et qu’elle entendait prendre des mesures pour garantir la stabilité du Conseil.
L’avenir du CPT, déjà fragilisé par des mois de scandales et de crises politiques, pourrait ainsi être déterminé dans les jours à venir par la manière dont cette situation sera gérée.