Selon le Bureau de communication de la Présidence, cette initiative conjointe vise à mettre en place un cadre normatif concerté et durable de coopération entre l’État et le secteur privé.
«Ce cadre devra garantir l’accès à l’information économique et financière publique, la traçabilité des échanges entre les différents secteurs de l’économie, ainsi que le respect des principes fondamentaux de redevabilité, de transparence et de concurrence saine et équitable, à travers des mécanismes clairs, efficaces et juridiquement contraignants», lit-on dans le communiqué.
Un tel dispositif devrait notamment contribuer au renforcement des ressources de l’État, une condition essentielle pour relever les défis sécuritaires, économiques et sociaux du pays. Il permettra, entre autres, de lutter contre l’insécurité par un contrôle renforcé des frontières terrestres et maritimes, d’améliorer les systèmes éducatif et sanitaire, et de stimuler la croissance économique. Cette démarche tiendra compte des impératifs de compétitivité nationale, dans l’objectif de générer des milliers d’emplois et d’offrir aux jeunes des perspectives viables dans leur pays.
Dans la même dynamique, le communiqué souligne qu’une gestion rigoureuse et efficiente des ressources collectées est indispensable pour restaurer la confiance entre l’État et la population, et raviver l’espoir d’un avenir meilleur pour tous.
«Les participants à la rencontre ont affirmé leur engagement à construire ensemble les fondations d’une gouvernance moderne, efficace et transparente essentielle au progrès économique et social durable», conclut le communiqué.