Les organisations de femmes ayant participé au processus de sélection ont exprimé leur étonnement face à ces contestations. Elles ont rappelé que le processus avait été suivi attentivement et en toute transparence, du début à la fin. «Nous sommes toutes membres d’un groupe appelé “Implication des femmes et discussions” qui compte près de 300 organisations et personnalités féminines», ont-elles souligné, ajoutant que depuis le début, tout était bien défini, chaque étape était documentée par une série de notes envoyées par le comité, allant de la note numéro 1 à la note numéro 9.
Parmi les ajustements apportés en cours de processus, les organisations ont noté que les cotisations initialement demandées pour couvrir les dépenses, y compris celles pour la plateforme de vote fournie par Digicel, avaient été supprimées suite aux objections des participantes. De même, le délai d’inscription, initialement prévu du samedi 13 juillet à 22h au lundi 15 juillet à 16h, avait été prolongé jusqu’au mardi 16 juillet à minuit à la demande de certaines candidates.
Un autre changement significatif concernait le mode de vote. Initialement prévu sur la plateforme Digicel, le vote a finalement été transféré sur Google Forms pour permettre la participation de toutes, indépendamment de leur opérateur téléphonique.
Le comité a affirmé avoir également fait face à des tentatives d’imposition de candidatures, notamment celle de Miralda Jameau, qui malgré des difficultés à fournir certains documents, avait lancé sa campagne. Des organisations fictives ont également été identifiées, incapables de fournir les documents requis. Google Form demandait un email et des documents de reconnaissance de la MAST, ou de la mairie ou tout autre document, qu’elles ne pouvaient pas fournir. «Ces revendications n’ont pas été acceptées, car nous ne comprenons pas comment, à notre époque, une organisation existante peut ne pas avoir d’email et le dirigeant pouvait remplir le formulaire avec son email personnel», a déclaré le comité, soulignant que cela a mené à des tensions et des menaces au sein du groupe.
Cependant certaines organisations ont surmontées ces difficultés par des initiatives pour créer des adresses email et remplir les formulaires requis.
Les organisations présentes ont tenu à préciser que ce processus, bien que nouveau et parfois complexe, a permis une participation large et inclusive, offrant une opportunité sans précédent pour les femmes de tout le pays de s’impliquer.
Le comité a reconnu des votes invalides, notamment ceux provenant d’organisations non inscrites, de documents falsifiés, de votes par des personnes non désignées, ou encore de votes multiples avec des emails différents. Tous ces cas ont été rigoureusement contrôlés et invalidés pour garantir l’intégrité du processus.
Face aux menaces et insultes subies, le comité appelle à cesser ces actions destructrices. «Si 516 organisations ont participé à un processus, respectons leur choix», a-t-elle déclaré. Les organisations qui soutiennent Yves Marie Edouard, Josette Macillon, Great Charles Gracia et Ericarme Joassin ont affirmé leur acceptation des résultats et leur confiance en la décision du comité de dialogue.
Pour conclure, les organisations féminines demandent au comité de ne pas céder aux pressions, affirmant que le processus est terminé et que les résultats doivent être respectés. «Montrons que le secteur des femmes est capable et élevons le niveau du secteur», ont-elles déclaré.
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