Dans une correspondance adressée au CPT, Garry Conille a fait preuve de fermeté, affirmant que « sans l’évaluation des ministres, pas de remaniement possible ». Il a également souligné qu’un remaniement ne serait pas la solution aux crises majeures qui frappent le pays, notamment les conditions précaires des quelque 700 000 déplacés internes et les 5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Selon lui, ce ne sont pas des changements au sein du gouvernement qui aideront à résoudre ces problèmes.

Le CPT, de son côté, a dès le début jugé cette position « arrogante » et la perçoit comme une remise en question de son autorité.

Dans cette même lettre, le Premier ministre a également demandé l’éviction des trois Conseillers-présidents accusés de corruption.

Alors que le bras de fer entre les deux pôles de l’exécutif se prolonge, la population, de plus en plus désespérée, reste exposée aux attaques incessantes des gangs armés.

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