C’est exactement ce qui semble se passer avec Madame Rouseline Guillaume, actuelle directrice de communication de la Primature. Cette dernière aurait récemment affirmé : « Quand je prends une décision, même le Premier ministre ne peut s’y opposer. » Une déclaration qui en dit long sur l’atmosphère qui règne au sein de la primature.
Quand l’arrogance devient la norme à la Primature
Le comportement de Madame Guillaume suscite des interrogations et de l’indignation, non seulement au sein de l’équipe de communication et d’autres services de la Primature, mais aussi au-delà. La façon dont elle traite ses collaborateurs laisse penser qu’elle se considère comme le nombril du monde, ou peut-être devrions-nous dire, du pape. Les témoignages se multiplient sur ses abus d’autorité, allant jusqu’à injurier la mère d’un employé, (langèt manman w), une attitude inacceptable à quelque niveau que ce soit.
Mais ce n’est pas tout. Lors d’une interaction avec des membres de l’équipe de communication, elle a ordonné à ses interlocuteurs de se taire, en affirmant : « C’est le chef qui parle. » Cette arrogance décomplexée ne laisse aucun doute sur sa perception du pouvoir et du respect qu’elle accorde aux autres. La « rongeante impuissance » des subalternes face à cette tyrannie quotidienne est devenue le triste marqueur de son règne.
On peut légitimement se demander comment une personne avec un tel manque de respect pour ses collègues a pu être choisie pour diriger la communication d’une institution aussi importante qu’est la Primature. Les rumeurs vont bon train, certains se demandant même si Mme Guillaume entretient des relations intimes avec certains hauts cadres de la Primature. Ce qui lui permettrait de se comporter de manière aussi arrogante, malgré son incompétence évidente. Même lorsqu’il s’agit de produire une simple note, elle n’y parviendra pas seule.
C’est la première fois que la communication de la Primature atteint un tel niveau de dégradation. Qui a bien pu conseiller au Premier ministre Garry Conille de confier ce poste à Mme Guillaume ? Peut-être serait-il opportun que le chef du gouvernement mène une petite enquête sur cette dame. Même dans son propre quartier, elle est considérée comme indésirable. Ce qui témoigne de son caractère insupportable et de sa mauvaise manière de gérer les relations humaines.
La presse elle-même s’interroge : d’où sort cette personne ? Comment a-t-elle pu se retrouver à un poste aussi stratégique, alors que tout semble indiquer qu’elle est largement inapte à l’occuper ?
Il est urgent que le Premier ministre, ou toute autre autorité compétente, se penche sur cette situation. Les institutions publiques ne peuvent pas fonctionner correctement si ceux qui les dirigent se croient au-dessus des lois, des règlements, et du simple respect dû à autrui. Si Mme Guillaume persiste dans cette voie, il faudra bien qu’un jour, quelqu’un lui rappelle que le pouvoir n’est pas un droit, mais une responsabilité envers les citoyens et les collaborateurs. Et que cette responsabilité, elle ne l’assume manifestement pas.
Le bon fonctionnement des institutions repose sur le respect mutuel et la compétence, deux qualités qui semblent aujourd’hui faire cruellement défaut à la tête de la communication de la Primature. Les autorités doivent prendre des mesures avant que cette situation ne cause des dommages irréparables à la réputation et à l’efficacité de l’institution. Le Premier ministre doit comprendre une chose : s’il veut réussir, il devra s’entourer de personnes compétentes.